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ACTUELLEMENT DANS LES SALLES

Paranormal Activity

Micah vient d’acheter une caméra. En sus d’immortaliser le faciès de sa dulcinée, il projette d’installer le matériel dans leur chambre à coucher afin d’enregistrer les (étranges) phénomènes qui s’y produisent la nuit venue...

Les images tournées en caméra subjective (i.e filmées par l’un des personnages) se veulent suggestives. Mais l’homme sans foi que je suis n’y trouve jamais l’effroi. En revanche, je m’amuse franchement du quotidien de ce couple pantouflard qui s’affronte paisiblement au moment de se confronter avec le surnaturel.


De : Oren Peli 1h26

Avec (entre autres) : Katie Featherston, Micah Sloat

Max et les maximonstres [Where The Wild Things Are]

Max aime se déguiser en chat. C’est un enfant imaginatif mais dont l’agitation lasse parfois sa mère et sa soeur. Loin de chez lui, il rencontre quelques monstres loufoques et décide de vivre avec eux.

Après un début mollasson, l’irruption du garçon dans le monde des monstres m’emplit d’illusions. J’admire les bestioles et leur univers, l’ambivalence de ces personnages pleins d’humanité derrière leur apparence. Malheureusement, l’histoire ne mène ailleurs qu’au point de départ. Le gamin rentre chez lui, je rentre chez moi.


De : Spike Jonze 1h40

Avec (entre autres) : Max Records, Catherine Keener et les voix de James Gandolfini, Forest Whitaker

Vincere

Lorsque le jeune Benito Mussolini démontre devant une assemblée hostile que Dieu n’existe pas, son exaltation n’a d’égale que la fascination amoureuse qu’il exerce sur la belle Ida Dalser.

La seule signature du réalisateur m’a conduit dans cette salle. Enchanté par le souvenir de ses précédentes œuvres, je découvre ici une histoire minuscule (une femme se soumet à un homme mauvais) sur un fond majuscule (un peuple se soumet à un homme mauvais). Malgré l’italien qui chante, je déchante bientôt. Il fait nuit, je m’ennuie: sans effort, je m’endors.


De : Marco Bellocchio 1h58

Avec (entre autres) : Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi

Avatar

Jake rêve qu’il vole alors qu’il dort dans l’espace. Arrivant sur la planète Pandora en qualité d’ex-Marine estropié jumeau d’un défunt scientifique, il découvre une atmosphère hostile, une flore fluorescente et une faune inhospitalière.

Armé de lunettes de vue tridimensionnelle et d’un pessimisme à toute épreuve, j’affronte l’énorme production de l’année. Minablement vaincu, je tombe sous son charme malgré la débauche d’effets spéciaux, la vulgarité des couleurs et une forme devinable. J’aime cette aventure, son action, son ambition, son monde, ses créatures, sa pure imagination, sa lumière nonobstant l’ombre planante du céleste Miyazaki et son thème funeste: le paganisme écologique face à l’impérialisme économique.


De : James Cameron 2h41

Avec (entre autres) : Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez

The Limits of Control

Rimbaud cité, un homme exécute des mouvements de tai-chi dans les toilettes d’un aéroport avant de laconiquement s‘acoquiner avec une paire de bavards polyglottes. Il file ensuite en Espagne échanger des boites d’allumettes et avaler des bouts de papier.

Un jeu de piste énigmatique. Une esthétique épurée. Des répliques aphoristiques. Une approche poétique. Cette histoire ne (me) parle que par intermittence et je contemple amèrement ce film contemplatif qui, ne s’emballant à aucun moment, ne m’emballe non plus. De ce réalisateur, de ces acteurs, j’attendais davantage que des ambages en images. Sans me déplaire, ce film ne me plaît pas.


De : Jim Jarmush 1h57

Avec (entre autres) : Isaach de Bankolé, Paz de la Huerta, Gael Garcia Bernal, John Hurt

2012

L’introduction de principe nous présente Adrian, le scientifique, Jackson, le père de famille divorcé et Nima, un moine tibétain. L’an 2012 arrivé, la terre tremble, les immeubles s’effondrent, les voitures volent, les avions s’écrasent, les volcans éructent et l’océan se (raz-de-)marre.

Moi, pas! L’ennui me terrasse rapidement. Le scénario ne me surprend que par sa médiocrité, les personnages et leurs dialogues ne m'émeuvent jamais. Quant au spectacle de la destruction, il ne me divertit même pas. Seul le ridicule de certaines scènes parvient à me détendre. Un film-catastrophe, je ne le conteste pas.


De : Roland Emmerich 2h40

Avec (entre autres) : John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Thandie Newton

L’Imaginarium du Docteur Parnassus [The Imaginarium of Doctor Parnassus]

À Londres, le spectacle ambulant du Docteur Parnassus n’attire pas les foules. Pourtant, derrière le miroir de la scène se trouve un monde extraordinaire. Un soir de pluie, la petite troupe tombe sur un homme pendu.

Préalablement ensommeillé, je lutte pour ne pas m’effondrer sur le fauteuil d’à côté. Rapidement, mes songes se confondent avec ce conte onirique et je ne sais plus vraiment si je suis réveillé. Je ressens plus que je ne comprends cet univers merveilleux aux méandres diablement sinueux mais il m’attire irrémédiablement. Le générique arrivé, j’aimerais me rendormir et continuer ce rêve.


De : Terry Gilliam 2h02

Avec (entre autres) : Christopher Plummer, Lily Cole, Andrew Garfield, Heath Ledger, Verne Troyer

Trésor

À quelques jours de leur quatrième anniversaire de mariage, Jean-Pierre et Nathalie pédalent allègrement dans les rues. L’échéance arrivée, il offre à son épouse ravie un jeune chien. Il ne tarde pas à regretter l’initiative.

Certes, Alain Chabat me fait rire mais cela prouve uniquement que je l’apprécie beaucoup. Car les dialogues creux et les situations prévisibles me rendent ce film éminemment pénible. Comme je ne suis pas pressé de retrouver le froid, je reste sagement assis et j’en profite pour rêvasser, loin de la réalité.


De : François Dupeyron et Claude Berri 1h25

Avec (entre autres) : Alain Chabat, Mathilde Seigner, Isabelle Nanty, Fanny Ardant

Away We Go

À Mi-chemin du corps de Verona, Burt découvre une éventuelle grossesse. Quelques mois plus tard, ils entament un périple à travers l’Amérique du Nord, en quête de l’endroit idéal où fonder un foyer.

La première demi-heure me laisse songeur. Où donc ai-je mis les pieds? Dans le plat, visiblement. Seule l’excentricité de certains personnages donne un peu de relief à l’ensemble, offrant d’ailleurs quelques moments réjouissants. Entre eux, le néant se joue du temps. L’ennui ne fait pas que se profiler, il me montre sa face. La mienne grimace longtemps, accablée par l’anémiante musique et sa désespérante omniprésence.


De : Sam Mendes 1h37

Avec (entre autres) : John Krasinski, Maya Rudolph, Maggie Gyllenhall, Melanie Lynskey

Les Herbes Folles

Un narrateur bien informé explique que les pieds de Marguerite l’obligent à se fournir chez un chausseur précis. En sortant de la dite boutique, on lui vole son sac. Un peu plus tard dans un parking, Georges, pervers en puissance, trouve le porte-feuille de Marguerite.

L’ambiance insolite et les personnages baroques m’intriguent et je me demande, plein d’espoir, où ce film va m’emmener. Or, le temps passe et je fais du surplace. Car cette historiette onirique ne décolle jamais. Pire, elle me force à atterrir. J’observe donc les acrobaties scénaristiques avec circonspection et mon impatience grandit d’en voir la conclusion.


De : Alain Resnais 1h44

Avec (entre autres) : Sabine Azéma, André Dussolier, la voix d’Edouard Baer, Anne Consigny

Clones [The Surrogates]

Dans ce futur, les gens restent affalés chez eux jour et nuit. Pour travailler, s’amuser ou même s’agresser, ils télécontrôlent des sosies robotisés qui semblent échappés d’un musée de cire. Mais voilà qu’un type, en zigouillant un clone, tue aussi son utilisateur. Les agents Greer et Peters mènent l’enquête.

Les extraits entr’aperçus ne promettaient rien. Heureusement! Car les performances capillaires de Ving Rhames (avec dreadlocks) ou Bruce Willis (avec cheveux) ne compensent la sécheresse de ce terne scénario. J’aurais pu être agréablement surpris, je me retrouve confortablement assoupi.


De : Jonathan Mostow 1h25

Avec (entre autres) : Bruce Willis, Radha Mitchell, Ving Rhames, James Cromwell

Le Concert

L’orchestre du Bolchoï répète sous les yeux d’Andreï Filipov, préposé au ménage. Trente ans plus tôt, c’est lui qui dirigeait cette prestigieuse formation. Mais le parti avait prématurément enterré sa carrière. Aujourd’hui, il pourrait prendre une inimaginable revanche. À Paris...

Cette comédie aux accents franco-russes offre un bel espace à la musique et une bonne place à l’émotion. Mais les joyeusetés dominent. Les situations loufoques se reproduisent dans l’allégresse et les dialogues, parfois surréalistes, bilinguisent aveuglément humour et sentiments. Bercé par cette mélopée inspirée, je ne vois le temps s’échapper. Les comédiens m’ont déjà transmis leur douce folie et je ris maladivement. Le final n’a qu’un défaut: celui d’achever le film.


De : Radu Mihaileanu 2h00

Avec (entre autres) : Aleksi Guksov, Dimitry Nazarov, Mélanie Laurent, Valeri Barinov

Michael Jackson’s This Is It

Des étoiles plein les yeux, des sanglots dans la voix, les danseurs tentent d’exprimer devant la caméra leur admiration, leur passion pour l’icône vivante qu’ils vont accompagner en tournée... Habillé de lumière, Michael Jackson chante, pirouette et virevolte.

Le montage-collage raconte la préparation et les répétitions d'un spectacle qui n’aura jamais lieu. Ce documentaire bénéficie des qualités de son sujet: il y a du rythme, une bande-son ineffable et un personnage au charisme incontestable. Ébahi, je découvre que l’artiste, à cinquante ans, bouge encore comme un adolescent et que son amour de la musique, son goût de la démesure et ses inspirations scéniques demeurent extraordinairement intacts. Mais pourquoi ce nez?


De : Kenny Ortega 1h50

Avec (entre autres) : Michael Jackson

Fish Tank

Une adolescente esquisse des pas de danse dans un appartement vide. Dans la banlieue pauvre de l’Angleterre où elle habite, elle agite nerveusement sa queue de cheval, hennit des insanités et piétine toute autorité.

Rien de ce film ne m’attirait, ni son thème obscur, ni son apparence rugueuse, ni son titre abscons, ni mon humeur badine. Sans une intervention quasi-divine, j’aurais donc ignoré cette inestimable gemme, si lumineuse bien qu’elle soit effectivement taillée dans la roche la plus noire et la plus crasseuse. Amusé, étonné, dépité, charmé, embarrassé, effrayé, bluffé, optimiste ou pessimiste, je ne me dépars de mon sourire.


De : Andrea Arnold 2h01

Avec (entre autres) : Katie Jarvis, Kierston Wareing, Michael Fassbender, Charlotte Collins

Micmacs à Tire-Larigot

Au coeur du Sahara, en 1979, un militaire français explose sur une mine. Et pleurent la veuve et l’orphelin. Trente ans plus tard, ce dernier, prénommé Basil, travaille dans un vidéoclub. Pas de bol, il trouve une balle perdue.

Quelques minutes burlesques suffisent à m’embarquer dans cette visite de Paris surréaliste et colorée. Le scénario soigne les moindres détails et les images font la part belle à l’imagination. Je suis donc avec un plaisir non dissimulable les aventures de ce héros aussi ingénu qu’ingénieux et de ses infortunés compagnons de fortune. Sous le projecteur, les rêves se réalisent parfois.


De : Jean-Pierre Jeunet 1h44

Avec (entre autres) : Dany Boon, Omar Sy, Jean-Pierre Marielle, Yolande Moreau


Sin Nombre

Chez les Mara, redoutable gang originaire d’Amérique central, Willy s’appelle Casper. Et grâce à lui le juvénile Pedro s’apprête à devenir Smiley. De leur côté, Sayra et son père entament leur périple à destination des Etats-Unis.

Malgré une introduction un peu confuse, l’histoire se met rapidement sur de bons rails. À la fois réaliste et romanesque, ce film m’embrigade et ses images si dures et si pures me fascinent. L’omniprésence de la violence rend ce drame intense et terrifiant mais quelques jolis moments de répits teintés d’un humour timide laissent entrevoir le fol espoir d’une échappatoire. Ce cinéma tue l’ennui.


De : Cary Joji Fukunage 1h36

Avec (entre autres) : Edgar Flores, Paulina Gaitan, Kristian Ferrer, Guillermo Villegas

Le Ruban Blanc [Das weiße Band - Eine deutsche Kindergeschichte]

Allemagne, début du siècle dernier. L’étrange accident de cheval qui blesse gravement le médecin est le premier d’une série d’événements mystérieux qui troublent l’apparente tranquillité du village...

Il ne se passe pas grand-chose et je dois rapidement lutter contre l’apathie. Mais la multitude de personnages antipathiques, la lenteur de la narration, l’atmosphère malsaine et le poids du vide ont raison de mon courage: je dors devant la palme d’or. À mon réveil, tout est pareil, l’indéniable pureté du noir et blanc ne compensant toujours pas la rude austérité de cet ensemble ampoulé. Je n’avais pas franchement besoin de ce film interminable pour savoir que l’obscurantisme et la brutalité n’enfantent rien de bon.


De : Michael Haneke 2h23

Avec (entre autres) : Christian Friedel, Maria-Victoria Dragus, Leonie Benesch

Lucky Luke

Le futur Lucky Luke, cow-boy tirant plus vite que son ombre, s’appelle d’abord John Luke. Enfant, il assiste à l’assassinat de ses parents et c’est en échappant au même sort qu’il écope de son surnom. Adulte, il vit sur son cheval et récolte des médailles en traquant les canailles.

Passée la scène d’ouverture (dont je ne saurais dire si elle rend hommage au western ou le parodie), je trouve l’ambiance fidèle à son modèle dessiné et j’apprécie les magnifiques décors naturels. Néanmoins, je me lasse rapidement des innombrables irruptions de personnages secondaires auxquelles le scénario se résume. D’autant que dans leurs impeccables costumes, certains semblent oublier leur vrai métier. Quand vient la fin, cela fait déjà longtemps que je ne souris plus.


De : James Huth 1h43

Avec (entre autres) : Jean Dujardin, Michael Youn, Sylvie Testud, Daniel Prévost

Panda Petit Panda [Pandakopanda amefuri saakasu no maki]

Sur le quai de la gare, Mimiko assure à sa grand-mère qu’elle se débrouillera très bien toute seule et regarde s’en aller le train et son aïeule. Devant chez elle, la guillerette fillette tombe nez à truffe avec un petit panda. Le papa panda, fort courtois, se propose d’être un père pour l’orpheline.

Ce dessin animé en deux actes date de 1973. Il semble pourtant que je sois trop vieux pour lui. Les gentilles aventures de cette étonnante famille recomposée ne parviennent à me tenir en éveil malgré le sourire contagieux du gros panda. Je montrerai ce film à mes enfants. Et pendant ce temps, j’irai faire la sieste.


De : Isao Takahata 1h11

Avec (entre autres) les voix de : Kazuko Sugiyama, Yoshiko Ohta

Mission-G [G-Force]

Dans un entrepôt obscur se tient une réunion secrète. L’homme barbu discute avec... un rongeur. La bestiole fait partie d’une unité spéciale d’agents secrets à fourrure! Les trois cobayes, la taupe et la mouche vont devoir démontrer leurs compétences lors d’une mission capitale.

Ce film ne se prend pas au sérieux mais ça ne le rend pas drôle. Je constate tristement qu’une troisième dimension ne remplace pas le deuxième degré et ni l’accent sensuel de Penelope Cruz, ni la verve énervée de Tracy Morgan ne me consolent. J’apprends au moins que la langue anglaise transforme littéralement notre cochon d’Inde en cochon de Guinée (Guinea Pig). En dépit de ces appellations, l’animal est originaire d’Amérique du Sud.


De : Hoyt Yeatman 1h28

Avec (entre autres) : Zach Galifianakis, Bill Nighy et les voix de Sam Rockwell, Nicolas Cage, Penelope Cruz

Victor

Vieil homme fatigué, Victor va perdre son logement. Alice, sa voisine de palier, propose au magazine people pour lequel elle travaille d’organiser un concours en vue d’adopter Victor.

Je ne me formalise pas de ce postulat douteux car le développement et les dialogues font souvent la différence dans une comédie. Celle-ci n’échappe pas à la règle et j'en mesure le caractère impitoyable. Les secondes paraissent des minutes et je ne ris qu'en pensant à autre chose. Pour ne pas devenir grossier, je préfère en rester là.


De : Thomas Gilou 1h30

Avec (entre autres) : Pierre Richard, Lambert Wilson, Clementine Célarié, Antoine Duléry

Le Syndrome du Titanic

La voix d’un Nicolas Hulot ému recouvre des images de notre Terre. Elle évoque la société de consommation toute-puissante, la nature meurtrie, la culture asphyxiée, l’excès institué ou l’industrie perverse.

Je voudrais tant l’aimer. Je voudrais tant ignorer ses défauts qui me sautent aux yeux. Je voudrais tant que son bon fond trouve une vraie forme. Je voudrais tant que cette maladroite compilation d’images finisse par trouver un sens, une cohérence. Je voudrais tant que le texte m’emporte, m’élève, me transcende. Je voudrais tant qu’une idée verte illumine la salle obscure. En somme, je voudrais voir un autre film.


De : Jean-Albert Lièvre, Nicolas Hulot

Narré par : Nicolas Hulot

Funny People

On diagnostique à George Simmons, comique et star de cinéma, une grave maladie. De leur côté, Ira, Leo et Mark partagent un appartement et connaissent des fortunes diverses dans ce monde de la comédie qu’ils rêvent de conquérir.

Racontant la célébrité et l’anonymat dans un univers où le drame existe mais n’a pas sa place, ce film volubile transpose habilement l’humour scénique à l’écran. Les blagues s’enchaînent donc à un rythme effréné, même quand les situations ne semblent pas le permettre. La pluie de vannes basiques ou acides n’empêche nullement ces clowns d’émouvoir entre les gouttes. Au contraire, leur tristesse maquillée fait la richesse d’un scénario aux couleurs nuancées.


De : Judd Apatow 2h20

Avec (entre autres) : Adam Sandler, Seth Rogen, Jason Schwartzman, Leslie Mann, Jonah Hill

Le Petit Nicolas

Nicolas a une jolie maîtresse, plein de copains rigolos et de gentils parents mais il ne sait pas ce qu’il fera plus tard. Comme tout cela se passe dans les années cinquante, il met une cravate pour aller à l’école.

Après un générique réussi, je découvre un film bon enfant au décor bien planté. On va de la cour de récréation à la salle de classe, en passant par le terrain vague où l’on entre sur mot de passe. Cette réalisation sans histoire comporte peu de ratures mais la matière ne m’enthousiasme pas. Sans me vanter, je connais au moins trois Nicolas plus drôles que celui-là.


De : Laurent Tirard 1h32

Avec (entre autres) : Maxime Godart, Vincent Claude, Victor Claude, Valérie Lemercier, Kad Merad, Sandrine Kiberlain

Mary et Max [Mary and Max]

Mary, petite fille complexée et mal-aimée, habite en Australie. Pour tromper sa solitude, elle envoie une lettre à un inconnu. En l'occurrence, Max, new-yorkais d’âge mûr gentiment timbré et méchamment enveloppé.

Dès les premières images, l’absence de couleurs se fait cruellement sentir et le vernis railleur ne rend pas la peinture moins glauque. Cette obscurité m’endort. Certes, les regards tristes et désabusés de ces figurines en pâte à modeler n’ont rien à envier à ceux des êtres humains mais je prends cette qualité comme un défaut. Traiter le désespoir nécessite apparemment davantage qu’un somnifère.


De : Adam Elliot 1h32

Avec (entre autres) les voix de : Toni Colette, Philip Seymour Hoffman, Barry Humphries