Il pleut des cendres, les virus tuent à grande échelle, l’humanité meurt à petit feu, le chaos s’étend. Indifférent à tout cela, Robinson squatte l’appartement biarrot de ses défunts parents, hanté par le souvenir de sa dernière aventure sexuelle.
Il émane de ce conte apocalyptique une douce folie. Le récit d’un monde en déliquescence contraste avec l’insouciance de son héros qui ne voit la fin venir, trop aveuglé par son amour perdu. Cette vision insolite m’amuse un bon moment. Puis le temps passe, le film s’étire, les muses s’étiolent et la lassitude instillée s'installe confortablement sur mon siège.
De : Arnaud et Jean-Marie Larrieu 2h10
Avec (entre autres) : Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard, Sergi Lopez
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